AFP/Archives |
Après l'inhumation de son frère de 54 ans, Josiane Vermeersch, alertée par une jeune fille de la famille, s'est aperçue que son fils était enterré au carré des indigents. Il était mort le 5 juillet dernier à l'âge de 42 ans.
"Deux jours avant l'enterrement de son oncle, je lui avais laissé un message sur son portable et une carte à la porte de son immeuble", a déclaré Mme Vermeersch à La Voix du Nord.
Elle s'étonne de ne pas avoir été prévenue du décès. "C'est inadmissible et horrible. Quand on veut trouver quelqu'un, on le trouve", a déclaré au quotidien Elie Langlet, père du quadragénaire.
La famille n'a pu être jointe par l'AFP.
Selon Frédéric Marchand, premier adjoint au maire d'Hellemmes, il revient à la police de trouver les membres de la famille d'une personne décédée. Les services de l'état civil ont été en mesure de signaler que ses parents n'étaient pas décédés, mais l'adresse des parents n'était plus valable.
"Ca semble invraisemblable qu'en 2010, avec tous les moyens dont disposent les services de police, on soit incapable de retrouver" les parents d'une personne décédée, a-t-il déclaré.
Selon M. Marchand, le corps va être exhumé puis incinéré avant que les cendres soient répandues dans le jardin du souvenir à Hellemmes. Ces frais seront pris en charge par la mairie.
Jointe par l'AFP, la police n'a pas pu apporter de précisions dans l'immédiat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire